Le document Construire une paix durable à l’Est de la R.D. Congo (LIEN VERS LE DOCUMENT) a été rédigé après la prise de Goma par la rébelliion de l’AFC/M23 soutenue par le Rwanda comme une synthèse destinée à initier le débat au sein des sociétés civiles et politiques de la RDC, du Rwanda et du Burundi sur comment bâtir une paix durable entre ces trois pays.
En février 2025, les parlementaires congolais furent convoqués en session extraordinaire « pour proposer au Chef de l’État des pistes d’action pour rétablir la paix à l’Est du pays ». L’occasion était belle pour partager électroniquement le document élaboré par CARSOC – IRSC à une vingtaine de parlementaires (dont nous avions le contact) en leur recommandant d’en faire large diffusion auprès de leurs collègues.
Un extrait de la lettre de transmission indique ce qui suit : « la solution à la guerre en cours pour une paix durable devrait projeter une vision de grandeur de la RDC d’accueillir le Rwanda pour lui permettre de résoudre ses problèmes vitaux, en intégrant également le Burundi qui fait face aux problèmes identiques. Ce document vous présente cette perspective. Cette solution va couper l’herbe de plusieurs façons aux pieds des rebelles dans leur manière de revendiquer leurs droits légitimes d’appartenance à la Nation Congolaise, au Rwanda (et au Burundi) qui cherche à s’en sortir des limitations lui imposer par le découpage colonial en usant de la violence sur la RDC en faillite, à certains acteurs de la communauté internationale qui appuieraient la balkanisation du Congo comme solution aux problèmes vitaux du Rwanda, … Bien entendu, cette solution intégrera également les trois aspects ci-dessus couramment appliqués pour résoudre les rébellions successives ».
La suite est connue ! Il semble que le temps pour une telle approche ne soit pas arrivé, d’autant plus que la guerre contre le Rwanda sert de fonds de commerce précieux en politique intérieur pour plusieurs acteurs (au pouvoir comme dans l’opposition). Toutefois, les congolais ne feront plus pour longtemps l’économie de la réflexion sur cet enjeu.